Saint Gilles, Le champion des locataires: Un frein sur l'énergie locale?
A Bruxelles, les installations photovoltaique (PV), permettant la production d'énergie locale, a systématiquement augmenté depuis 2006. En 2020, La région de Bruxelles comptait 51.2 MWC de puissance PV installée, soit juste en dessous 5%. Avec 1.2 MWC, ou 1.2% de son propre potentiel, Saint Gilles est à la queue du peleton.
Plusieurs facteurs peuvent faire partie de la cause de cette performance médiocre. La situation socio-économique peut etre une cause, les revenus medians à Saint Gilles sont 12% plus bas que la moyenne Bruxelloise, ce qui fait qu' un investissement important dans une installation PV est loin sur la liste des priorités. Une autre possibilité est le fait que Saint Gilles est le Numéro Un des locataires, non seulement à Bruxelles, mais aussi en Belgique. A Saint Gilles, que 25.5% des habitants est propriétaire de son logement (et donc de son toit), ce qui veut dire que non seulement les habitants ne peuvent pas prendre la décision d'installer des panneaux PV sur le toit, mais aussi que le propriétaire du toit n'utilise pas l'énergie produite.
A Bruxelles, un propriétaire des panneaux PV a le droit à l'aide à la production, les fameux certificats verts, ce qui permet d'avoir des revenues de l'installation meme si on en utilise pas l'énergie. La question qui se pose est, à quel moment ces revenues suffisent pour rentabiliser l'installation. Autre que le prix de l'installation (en 2018 le prix moyen était de 1 545€/kWc), cette rentabilité est influencé par la productivité de la toiture (le nombre de kWh produit annuellement par kWc installé) et la valeur des certificats verts. La relation entre ces deux est montré ci-dessus.
